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Parallèlement à une vie foisonnante de sidewoman, depuis ses débuts en musique classique jusqu’au jazz contemporain d’un Pierre Van Dormael en passant par la musique brésilienne, africaine, pop ou soul, Anne Wolf a toujours su préserver son univers très personnel en composant et arrangeant pour son propre trio.
Soutenue par la rythmique de Theo de Jong et de Lionel Beuvens, superbement rehaussée par le violoncelle de Sigrid Vandenbogaerde, cette nouvelle formule à l’instrumentation originale ouvre le troisième volet d’une aventure qui commence au début des années 2000.

Le nouveau répertoire marque un tournant négocié tout en douceur vers une musique plus moderne, faisant toujours la part belle aux mélodies et laissant dans son sillage ​quelques effluves exotiques…

Presse :

Il y a mille façons d’accommoder les cordes « classiques » au jazz.
La pianiste Anne Wolf le fait avec délicatesse et parcimonie, un peu comme lorsque l’on épice un plat traditionnel avec une herbe originale. L’apport du violoncelle de Sigrid Vandenbogaerde au trio piano-basse-batterie agit comme un exhausteur de goût.

Dans un nouveau répertoire, Anne Wolf enrichit ce qu’elle avait entamé avec son précédent album, en y affirmant peut-être un peu plus encore le côté moderne du jazz. Bien entendu, la part belle est laissée aux mélodies (on ne jette pas les bonnes choses).
La violoncelliste vient donc accompagner un piano tantôt nostalgique tantôt plus énergique. Mêlé à quelques parfums latins, le lyrisme côtoie le swing et Anne Wolf se révèle être une véritable cheffe évitant sucreries et mièvrerie.

La musique ressemble à un chemin sur lequel on déambule et dont on s’émerveille des reflets changeants qui l’entoure. La complicité entre les quatre musiciens est évidente et permet à l’ensemble de prendre beaucoup de libertés et de s’éloigner ainsi de ce que l’on serait tenté d’appeler trop vite « jazz de chambre ». Soutenu par la basse électrique ondulante de Theo de Jong et le drumming ferme et élégant de Lionel Beuvens, Anne Wolf nous sert un plat joliment relevé et savoureux. 

© Jacques Prouvost

Anne Wolf, piano
Sigrid Vandenbogaerde, violoncelle
Theo De Jong, guitare basse acoustique
Lionel Beuvens, batterie

https://annewolf.wixsite.com/home

Bassiste et compositeur, à la fois leader et collaborateur, Théo Zipper balade sa musique un peu partout et sous toutes les formes depuis bientôt 10 ans.
La création de son dernier projet « Sauvage » s’articule autour de multiples rencontres et voyages. Traversé par différentes orchestrations, le projet s’enracine profondément dans le présent. Un groupe aventureux, à la fois fidèle à l’impulsion du compositeur et libre de tout mouvement. Sans rien renier ni de l’écriture ni de l’improvisation, le quintet se balance entre ces deux mondes pour n’en faire plus qu’un.
Les thèmes abordés par Théo Zipper sont propres à l’introspection et au dialogue intérieur. Quelque part dans ses mélodies se glissent des questionnements universels : la nature, l’amitié, la solitude, l’époque et l’amour.

Presse :

Ne vous y méprenez pas, s’il y a quelque chose de sauvage dans la musique de Théo Zipper, c’est dans le sens de « nature » qu’il faut chercher. Le quintette défend plus la liberté, la beauté et la luxuriance de notre bonne vieille planète plutôt que sa sauvagerie. Il nous fait découvrir des paysages et des contrées inaltérées au travers de compositions aussi énigmatiques qu’évocatrices. La musique a quelque chose de cinématographique, d’imagée et d’ample.
Le bassiste électrique, et leader, a le chic pour dérouler un tapis moelleux, parfois mouvant et ondulant, sur lequel les solistes peuvent laisser pousser de belles mélodies. La trompette, brillante, pure, parfois lyrique et le saxophone, nerveux et parfois déluré, s’allient à merveille au piano qui vient colorer l’ensemble de belles teintes fraîches (lumineuses).
Tout cela donne envie de s’allonger dans l’herbe fraîche, d’humer les parfums et de regarder le ciel changeant.

Le jazz, comme la nature, nous réserve souvent de belles surprises, à vous de les découvrir.
© Jacques Prouvost

© Clément Szczuczynski

Musicien, bassiste et compositeur, Théo Zipper est un artiste aux multiples facettes. Élevé dans une famille d’artistes, la forme et le mouvement ont toujours été une fascination et une ligne directrice dans ses explorations musicales.
Aleph Quintet (Igloo Records), un groupe franco-tunisien mêlant jazz et musique arabe.
KLLAP (Collectif 3h10), un duo basse et trompette qui explore les liens entre free jazz, musique électronique et cinéma.
ATHERIS, un trio au son puissant amalgamant synthétiseurs, transe et énergie rock.

En tant que leader, Théo a sorti deux albums, « Faith » et « Sauvage ». On peut également l’entendre aux travers de performances mêlant basse électrique, machines et improvisation.
Il s’est produit sur un grand nombre de scènes, parmi les plus prestigieuses : La Grand-Place de Bruxelles, le Botanique, le VK, le Théatre Marni, Le Senghor, …

Théo Zipper, basse / bas / electric bass
Abel Jednak, saxophone alto / altsaxofoon / alto saxophone
Aristide d’Agostino, trompette / trompet / trumpet
Simon Groppe, piano
Lucas Vanderputten, batterie / slagwerk / drums