Lors de l’enregistrement de l’album “Dear Darkening Ground” en quintet en 2022 (W.E.R.F. Records), Natasha Kelly et Nicola Andrioli ont enregistré deux morceaux en duo. Avides de terrains inexplorés, ils décident de poursuivre l’aventure à deux.
Transcendant les styles et les frontières, ils explorent toutes les possibilités vocales et pianistiques. La musique de ce duo est tournée vers l’essence, dévoilée par une musique riche en émotion.
Leur répertoire, inspiré à la fois par Joni Mitchell , Björk, Paul Simon, Christian Wallumrod , Django Bates et le jazz contemporain est fait de compositions originales , fruit d’ un travail personnel et à la fois partagé.

Natashia Kelly, née en Flandre mais d’origine irlandaise, est chanteuse, compositrice, parolière et leadeuse de son groupe. Le chant Sean-Nos (chant irlandais A cappella) inspire la façon dont elle aborde une chanson et son expérience du jazz lui permet l’audace, l’aventure, l’improvisation, et la pousse à explorer les nuances de sa voix et de ne faire qu’un avec les autres instruments.

Nicola Andrioli, né en Italie, est pianiste et compositeur. Très tôt, il s’est passionné pour la musique post-romantique et celle du XXe siècle, en particulier les impressionnistes français et les compositeurs russes, puis pour l’harmonie et le free jazz de Coltrane.
Son inspiration a depuis trouvé sa place dans le jazz et l’a amené à collaborer avec une multitude de grands musiciens.

Qu’y a-t-il de plus important dans un duo piano-voix ? Le piano ou la voix ? Les deux bien sûr. Surtout lorsqu’ils se marient aussi bien. Et surtout quand la voix de Natashia Kelly rencontre le clavier de Nicola Andrioli.
Cette évidence est apparue lors de l’enregistrement, en quartette, du dernier album de la chanteuse.
Nastashia et Nicola en ont tiré une alchimie unique, un son très personnel et un discours singulier.

Ces deux-là nous emmènent au-delà du jazz et nous promènent au gré de leurs mélodies parfois dépouillées, parfois plus enlevées, dans un folk aux accents celtiques et ballades pop inspirées.
La voix légèrement graineuse, presque en retenue, pleine de sensibilité, s’allie parfaitement au jeu inventif du pianiste. Le duo raconte des histoires de vie, propose des réflexions sur nos sentiments et nos comportements, ceux que l’on n’arrive pas toujours à contrôler et qui laissent l’émotion prendre le dessus.

A deux, on est plus fort dit-on. La preuve sur scène.
© Jacques Prouvost